XXY
Poésie polyphonique pour 5 musicien.ne.s, 5 danseurs et 1 film
Conception / Montage / Voix : Clotilde Rullaud
Composition : Gregory Dargent en collaboration avec les artistes interprètes
Chorégraphie : Mehdi Diouri et Céline Tringali en collaboration avec les artistes interprètes
Création lumière : Gérald Karlikow
Sonorisation : Celine Grangey Création des structures métalliques : Reicko - Willy Pierre-Joseph
Création plastique des lanternes transes : Anne Mars et La Martiennerie
C'est la vie
Texte : Peter Turrini
Mise en scène : Claude Brozzoni
Comédien : Jean-Quentin Châtelain
Musiciens : Grégory Dargent, Claude Gomez
J’aimerais aimer mes ennemis jusqu’à ce qu’ils s’écroulent sous mon amour.
À soixante-dix ans, l’Autrichien Peter Turrini rassemble éclats, confessions, poèmes et visions du monde dans son journal, devenu revue autobiographique. Accompagné par deux musiciens, Jean-Quentin Châtelain incarne cet homme détaché du monde.
Noctiluque
Mise en scène & chorégraphie: Kaori Ito
Musiques: David Babin (Babx) & Grégory Dargent
Danse: Kaori Ito, Paul Zivkovich, Dorothy Munyaneza, Kazutomi Kozuki
Chant: Dorothy Munyaneza
Un moine reçoit chaque nuit la visite d'une femme fantôme. Il prend peur et, afin de se protéger, couvre son corps de mots. Le fantôme réapparaît mais ne peut le voir derrière les mots. Cependant l'homme a oublié d'écrire sur ses oreilles. Elle s'en aperçoit, s'en saisit et retourne en enfer… Après ses collaborations avec Angelin Preljocaj, Philippe Decouflé ou James Thiérrée, Kaori Ito aborde cette chorégraphie entre danse, théâtre et cirque. “Je désire me définir en tant qu'artiste japonaise. L'influence de l'art japonais en Europe a été considérable au niveau de la calligraphie, la peinture ou le cinéma. Je vis cette expérience comme une véritable métamorphose”
Onysos le Furieux
Texte : Laurent Gaudé
Mise en scène: Claude Brozzoni
Comédien : Carlo Brandt
Chant: Abdelwahab Sefsaf
Musiciens: Gregory Dargent, Claude Gomez
Un homme est là, assis sur le quai d’un métro, à New York. Il est vieux. En guenilles. C’est Onysos.
Mi-homme, mi-dieu, il prend la parole et entame le récit de sa vie. C’est une épopée antique. De sa naissance dans les monts Zagros à la prise de Babylone, de sa fuite en Egypte à son arrivée dans la cité d’Ilion où il décide de mourir au côté des Troyens, il raconte une longue succession de pleurs et de cris de jouissance, de larmes, d’orgies et d’incendies.
Le temps d’une nuit, sur ce quai anonyme, Onysos le gueux, le boueux, Onysos l’assoiffé fait à nouveau entendre sa voix et se rappelle à la mémoire des hommes.